Une photo, une bougie, un rire dans la nuit,
que la douleur soit remplacée
Car je veux croire aux anges

à toi

à toi que je ne cesserais jamais d'aimer
à toi que je voudrais tellement serrer
je ne sais plus à qui mes cris d'amour confier
aux oiseaux? au vent? aux fleurs sous la neige cachées?
le temps passe mais n'efface pas le vide que tu nous as laissé
à toi je pense, à toi je rêve, à toi je garde mon coeur blessé
je regarde le ciel que je veux pardonner
je me dis que sûrement tu voudrais me gronder
tu as raison tu sais ce n'est pas dans les larmes
que je dois associer ton souvenir, oh grande âme!
mais aux rires et glisser sur mes lèvres ce que tu veux y voir
un sourire qui danse avec la neige, les rires et le soleil franc
pour tout le bonheur pur que tu m'as apporté

Si voulez déposer un poème ou plus, de votre plume n'hesitez pas! (clin d'oeil à Super Tata)...ici les critiques ne sont vraiment pas violents!(??)

Elle écoute toujours l'eau
Elle danse avec le vent
Elle rit avec le feu
Elle joue avec la terre

Qui cru que cet enfant
Si petite, déjà belle
Nourrirait tout son sang
Des rayons de soleil?

C'est elle forcèment
Qui, dans la sombre nuit
Allume comme des bougies
Les étoiles du ciel

Au premier jour déjà, Ils dormaient sous ton lit
Et ils t'ont murmuré tant de rêves, de mystères
Que dans les feux tziganes ton coeur fut impatient
D'affronter ces vrais Dieux alors tu es parti

Tu parcours la Terre comme on sillonne la nuit
Les yeux trop grands ouverts pour guetter leur réveil
Leur coeur qui bat trop fort, leur silence interdit
De sentir sur leurs flancs un homme qui a compris

C'est leur lave qui coule écarlate dans tes veines,
Leur rage est dans ton souffle parce que tu les surveilles
C'est leur soufre que tu bois, leurs acides et leurs terres;
Téméraire au grand coeur ta famille te suit,

Faut-il rire ou trembler du jour consacré
où, face à leur colère tu seras tout d'argent habillé?

Rage

Peu à peu elle monte...
la peur, l'effroyable angoisse
qui vous serre la gorge
à vous en étrangler

Je me noie dans la rage
sans pouvoir l'expliquer
j'étouffe et je mélange
les armes à cran d'arrêt

En déchirant le ciel le charme s'est rompu
Au diable les lutins, les sorcières et les elfes
La magie s'est éteinte puisque la lune est morte,

Seules les plaintes résistent, les clochettes sont muettes
Tous les lacs sont noirs, les oiseaux sont en berne,
Il reste un mystère: pourquoi mon coeur fait-il si mal?
Je déteste le jour et redoute les nuits

Les fées sont des mensonges.

Comme un couteau acide qui vous brûle les plaies
encore ouvertes pour qu'en coulent le sang
puisque se taisent les larmes
qui étouffent vos cris

écrire avec son âme,
écrire avec ses armes,
écrire avec ses larmes
parfois,

l'inconscient parle
tout bas

et vous entrez dans la valse des mots,
et leur donnez leur propre cristal,
comme un immense carnaval
de Venise

vous

Et je dois déchirer les soleils et les larmes
que j'avais dessiné sur mes paupières closes
et je dois écouter les vrais bruits, pas les chants
Il nous reste pourtant les murmures en commun
et les rires déployés, enfin ...si je les trouve

Il faut tout effacer, m'écorcher jusqu'au sang
pour perdre le goût sucré que j'avais de l'enfance
dites moi, nue, transie, où chercher d'autres armes
d'autres briques pour construire des fondations nouvelles?
et bâtir ce "moi" pour trouver le saint Graal:

ouvrir les yeux à Votre Monde


Il regarde sans fin le monde qui s'est offert
A ses yeux affamés d'y vivre de toute son âme
Il sait qu'il a la perle qui le suivra partout
Fascinée comme lui par la Terre qui saigne
Du feu ardent et sourd que toujours tu surveilles

Oh voyageur sans fin dis ce que tes yeux révèlent
Aussi clairs que le bleu du ciel et d'océans profonds
Dis moi cette aventure sans limites ni frontières

Et s'il te plaît jamais n'oublie tous ceux qui t'aiment
Ta troupe de tziganes...

Certains jours ont des lames de rasoir,
Certains jours ont des larmes presque de désespoir,
Mais il faut se rappeler qu'ils finissent par un soir
Et que demain n'est jamais aussi dur, aussi noir.

Patience et à l'aurore viendra naître la paix:
Quand la pluie sur nos joues sera perles de rosée,
Qu'un papillon perdu, heureux, viendra boire
La caresse de l'aube a des couleurs d'espoir

Euridice Dante

Jardinier dans l'âme comme personne, son regard caresse les roses,
Que cache-t'il fumant sa pipe et ses souvenirs? Il garde sa part de mystère
Pétri de voyages, de rivages, il aime par dessus tout sa femme,
Le coeur doux comme du bon pain, qu'il croque et qu'il savoure,
Mi-fanfaron ou mi-rêveur, toujours un bon mot sur les lèvres,
Gourmand de vie et plein d'amour, sucré par le parfum des roses,
vivant de couleur et de rires, un Irish coffee comme bêtise.
Et demain nous irons fêter l'homme du jour où il est venu

Au monde...

Viens!

Blessée par la lumière irréelle du jour
les mots semblent plus creux que des coques de noix
Viens!
C'est tout ce que je sais dire.

Ma chambre seule, vide, est devenue prison,
le sommeil s'est enfui, trop furieux ou jaloux,
dans mon corps d'argile résonne le bruit de l'eau,
seul souvenir vivace de ce que fût mon rêve

Quel poison insolent as-tu mis sur ta lame
qui transperça mon coeur à ton premier regard,
et je n'ai même plus peur de chercher à nouveau
le chant puissant et doux des instants de bonheur

Il faut que tu sois là, je suis trop vide et nue,
Mêlons vite à nouveau nos âmes et nos chairs
tes yeux qui s'ouvrent enfin, offrant à l'infini
tous ces chemins pour nous qui restent à parcourir

Mais je suis loin, trop loin, j'étouffe sans toi, Ange,
mes lèvres murmurent ainsi, assoiffées, inlassables,

Viens!

La haine

Je sens la haine entrer dans ma bouche,
avec ses morceaux de verre
et je saigne
pour la faire taire

Poussière

Le soleil m'étouffe en touchant de son or
Ma poussière

Deux enfants fous furieux
Etendus contre un rêve
Le mensonge dans les yeux
Et la peur de se perdre
Leurs cheveux emmêlés
Dans les herbes aux étoiles
Prisonniers de leur force
A l’ombre tendre d’un feu

Euridice Dante

Dans la chambre du jour les fées chuchotent leur peine,
Leurs voiles de velours glissent comme de longues traînes
De fiancées à qui la guerre vole leurs hommes
Avant que les fleurs rouges de leurs bouquets se fanent.

Aucune frontière n’arête leur sang lourd de couler
Sève nouvelle et sale qu’aucune pluie n’efface
Que font les Dieux ? pensent les communiantes,
Blotties derrière leurs cierges dans l’église glacée.

Les vieux fermeront doucement les yeux de leurs maisons
Sans pouvoir s’empêcher de veiller jusque tard,
Croissant et décroissants leurs vieilles mains tremblantes
Attendant avec foi une missive improbable.

Les haines les plus profondes éclateront au grand jour
et d’insensées bontés face à la faim, la peur, peut-être la détresse :
la Guerre


Ne me dites surtout pas que toutes les fées sont mortes…

Euridice Dante

Comme dernier don, avant la Paix
Tu m’as laissé ton vrai secret :
Je savais tes yeux de bonheur
De joie, de fête ou de colère
Je n’avais rien compris…


Pourquoi a-t-il fallu comme moi
Que tu traverses l’Enfer comme Désert
Pour que j’apprenne à lire aussi
Ces mots qu’on sait par innocence,
Depuis toujours et même avant
Et trouver de si beau dans tes prunelles
Ce que tu m’y avais toujours dit :

"Je t'aime "

Euridice Dante

A une étoile




Toi que je n’ai pas vu grandir
Belle de jour et Belle de nuit
Une salopette pour robe de bal
D’entre-nous je te savais la plus jolie

Sous ta longue chevelure de femme
Tant de talents et tant d’esprit
A chaque ligne, à chaque parole
Tu révèles une autre facette de ton âme

Où le soleil brûle un à un ses rayons
Quand il transperce d’une lame
Ton âme inconsciente de son prix
Telle une étoile, un diamant noir…

Euridice Dante

La trace de tes pas

Que le soleil refuse!
Que demain ne vienne pas !
Que la beauté se tue !
Que les aubes aux yeux d’or
S’enfoncent plus bas que terre !
Que les arbres se figent !
Que toutes leurs feuilles se froissent !
Pour que le temps oublie d’effacer le chemin
Et me laisse au moins la trace de tes pas…

Euridice Dante

A la verticale du soleil
Toute cette lumière nie la douleur
Et tue nos ombres

Euridice Dante

Solaire

J’ai cherché à te dire et j’ai perdu mes mots
Je revois ton sourire
Farouche

L’ombre de ton regard rempli d’oiseaux furieux
Et le vent fou de rage perdu dans tes cheveux
Le vent amoureux

Ton histoire est cachée dans l’ambre de ta peau
Si vivante et si femme, c’est un pays sauvage
Aux ombres claires et nues
Une femme solaire

Euridice Dante

Viking

Sous une mèche blonde au coup d’œil d’acier
Prompt à saisir le mal de ses compagnons d’armes
Il leur tend son épaule comme on verse le vin lourd
Des nuits patientes et douces qui recueillent les secrets.

Le Vent reprend soudain et conduit vers l’aurore
Du guerrier au front d’Or

Euridice Dante

Se mettre à nu

C'est étrange car avec le labyrinthe de mots je sais que chacun s'approprie chaque poeme comme le sien, unique et inconcevable pour d'autres, vous voudriez peut-être parfois corriger une rime, une phrase ou modifier la petite chanson qui parfois nait derrière. Je vous les donne, à peine écrits ils ne sont déjà plus à moi...mais cette étrange sensation de se mettre à nu est parfois effrayante et je comprends ceux qui écrivent dans le secret de leurs carnets et ne les donnent jamais à lire... Je ne sais pas pourquoi je mets l'encre à mes mots, comme pour offrir à des papillons leur premier vol.

La soie et le pain de ta chair

Baisers de feu brûlants comme neige
Je crois dévorer le soleil de
Ton corps fragile, offert et nu,
Sous le drap qui nous masque à peine.

Je cherche ton regard vert
Avide, assoiffée, affolée de toi,
Ta hanche, ton ventre, tes seins dressés,

Un obscur vertige nous transporte
Pour un voyage sans détour
Vers le triangle de l'amour,

Et nous conduit à la fontaine
Du plaisir inouï sans égal
Je t'aime sans raison ni partage,

Ma main te caresse et te prend,
Je me délecte sans fin aucune
De la soie et du pain de ta chair...

Euridice Dante

Pas d'opium pour les Braves

Ils avancent serrés face à l'étrange combat
qui refuse les larmes et n'offre rien en échange
sinon quelques rayons d'un soleil de trève
mais l'espoir n'a jamais plus goût de l'insouciance.

Comme il est beau le Lion dressé vers l'adversaire:
il se bat en vrai Roi, premier devant ses troupes;
téméraire parfois, nourrit par ses victoires,
il va vers la dernière le courage en personne.

Sa Lionne à ses côtés ne démèrite pas
si forte face à la nuit qui a tué son sommeil;
elle guette, elle épie la moindre faiblesse et frappe,
insoupçonnable, forte, Reine d'entre toutes les reines.

O fascinante éclipse où la lumière gagne
je t'en prie viens vite nourrir de rêves, de rires
leurs lèvres asséchées et leur donner la Paix

Pas d'opium pour ces Braves qui luttent loyalement
mais un lien qui les porte vers l'avenir plus clèment:
ils sont deux, je les veux, je les crois invinscibles

Qu'un tel amour intense les mène enfin
à l'Eau de la Sérenité

Euridice Dante

L'Homme qui rêve (I)

Ses paroles en moi tracent toujours un sillon
comme celui d'une chanson à laquelle on veut croire;
c'est les yeux grands ouverts qu'il affronte la vie
sage ou fou il choisit qu'il n'a plus rien à perdre
et fonce tête baissée dans son fleuve d'espoirs
tel une marionnette qui sait que chaque jour
ne tient qu'à quelques fils que manie le hasard

L'Homme qui rêve (II) - Sa compagne

Elle marche dans ses pas et défie le destin
petit elfe au grand coeur elle puise tout son courage
dans son amour pour lui, en s'oubliant parfois;
Elle danse sur sa musique et partage ses rêves
ange au sourire brillant à faire pâlir l'étoile
qui guide leur chemin d'affamés de la vie...

Euridice Dante

Retenir le soleil

Quand tous ces gens vous parlent de décrocher la lune
je voudrais leur crier qu'à moi il me faudrait
un peu de magie noire ou blanche je ne sais pas
mais je préfèrerais pouvoir l'autre astre pouvoir saisir:
retenir le soleil à m'en brûler les doigts
pour arrêter le temps sur les heures faciles
les minutes éternelles où simplement on sent
son coeur s'arrêter de battre parce qu'on est enfin
heureux

Euridice Dante

L'univers est immense

Voir la rose s'étioler
et l'étoile s'eteindre
l'univers là, immense,
du seul noir habité

Ne plus croire à demain
quand la neige viendra
poser ses mains glacées
sur nos joues si salées

Debout face au néant
au moindre souffle trembler
se perdre chaque instant
quand l'espoir qui restait
lentement nous a quitté
car ses yeux sont fermés

à jamais

Euridice Dante

Magali tout à coup cherche à découvrir qui est qui dans mes portraits, attendez un peu c'est dur de libeller des centaines d'archives mais ça va venir. Je donnerai une réponse personnelle via email à tout/e chercheur/euse pour ne pas dévoiler au grand jour les fragiles étoffes qui recouvrent les visages dans mes portraits..

Des certitudes

A force de m'arracher les mains
en tâtant les parois si muettes
du labyrinthe infernal et glacé
où j'erre depuis plus de seize ans

le noir devant, le noir derrière
depuis que c'est éteint le jour
quand les torches sont mortes sans pouvoir me dire
si il avait une fin à ces couloirs maudits

ah solitude et désespoir, qui le sait à part moi?
On étouffe parfois par crainte de rencontrer l'impasse
je ne peux vivre encore sans savoir si plus loin
je trouverais de l'eau, je trouverais la lumière

et les blocs de pierres que je heurte font mal
je traîne ma collection de ce corps recouvert
de ces bleus, de ce sang et peut-être de larmes
les yeux creux par tant d'épuisement

pour avancer encore,
rester vivante un peu

je veux des certitudes....

marine

Mes poumons hurlent en se remplissant d'eau,
le sel colle à mes lèvres comme un baiser d'amant
ma mémoire se mêle aux algues cheveux verts
ai-je sauté, fus-je poussée je ne saurai jamais

je flotte
mais c'est trop tard

Escale

Sur la route tordue aux pierres blanches et grises
mon pied nu saigne un peu mais je marche sans fin,
je cherche peut-être le haut de l'invincible montagne
je regarde derrière moi sans croire au chemin parcouru

la pente est dure et laide et mon sac très lourd
le soleil mortel darde la poussière trop claire
les buissons griffent un peu, les serpents me surveillent
il parait que chacun à son chemin à faire

la pluie, le fracas fou d'un orage en colère,
le ciel si bleu et dur qui perce le regard
faut-il penser vraiment à chaque instant qui doute
d'une possible fin de cette montée ardue?

Une fleur, un caillou, un papillon soudain
et alors simplement je bois à cette escale...

Viens!

quitte ce lieu sans avenir
du monde des esclaves "au travail"
et j'arrêterai le temps
celui qui distille ses minutes mortelles
qui te séparent de nous
qui te séparent de moi
la parenthèse spatiale figera les étoiles
où la course des astres est torture pour nous
je te rendrai seulement des secondes magiques
où tu pourras dormir , mes yeux sur tes paupières
et je danserai doucement au chant de ton sommeil...

aujourd'hui colère

Aaaaargh!C 'est de la bouse de vache ce que j'écris et ça m'énerve tout rouge. Je suis déçue et en colère contre moi comme si je n'avais jamais rien fait de beau et que c'est même de pire en pire. Saleté d'Euridice, tu ferais mieux de la casser ta plume, stupida. (je l'écris comme ça vient et aujourd'hui c'est très colère)
bon j'efface pas tout parce que y a pas de gomme dans les blogs mais je comprends que ce blog reste muet: c'est ce qu'il a de mieux à faire!!! grrr....

sa liberté

abandonner sa liberté et la laisser partir
puis passer une vie entière
à la chercher
toujours sans rien comprendre

Il y a une place pour les gens comme nous dans ce monde,
parait-il
moi je crois que si c'est vai c'est
en rejoignant l'ombre...
vivre caché c'est déjà vivre un peu...

orage

Le goût de la peur c'est celui
du sang dans la bouche
à force de se mordre la langue
terrorisé

La déchirure

A peine levée, les yeux en larmes,
l'aube vient enfin sans me bercer,
j'ai mal au coeur de ma petite âme,
pour une vieille photo oubliée...

Un visage aimé, grand sourire,
et son regard plein de bonheur,
une autre éternelle d'un amour
à jamais, d'une belle histoire:

Ce n'était pas moi, mes erreurs,
Mais une page de vie si précieuse,
que je ne sais s'il faut la cacher
pour atténuer notre chagrin qui déchire

à l'aube

Soudain le réveil me surprend

quand la lune est encore de glace

Et que les étoiles étonnées

regardent déjà cette fille levée



Trop tôt ..

Le soleil ce n'est pas la même chose
dans ta bouche et dans le ciel
je préfère la douceur de ta voix
à la caresse d'un rayon
à la chaleur d'une étincelle
du bois qui craque et qui respire
dans l'âtre offert à toutes les braises,
non le son de ta voix m'est bien plus cher
que tous les feux du monde...

car il brille plus fort dans tes yeux!

Je te cherchais

Au milieu d’un terrain ravi de ses danses coquines
d’herbes folles où personne ne va, je me suis perdue…
Le printemps timide nous tendait quelques fleurs,
des violettes ou des bleues ; il n’y avait pas d’arbre,
sauf ces buissons touffus et ses ronces malignes,
sûrement des ‘faits exprès’ pour résister à l’Homme.

J’aimais ce lieu sauvage et je croyais dur comme fer
Comme on croit aux étoiles que je te trouverais là,
Ma petite orchidée en bourgeon, bien cachée,
Je te cherchais, je t’ai trouvée, c’était début avril….

Euridice Dante

Petit jeu!

Chaque poême a son histoire, et sa muse, les mots vous viennent parfois ,il me semble que c'est si frappant que je n'ai même pas à dire à qui je dédicacerai celui-ci ou celui-la, à qui il était destiné. Mais suis-je un petit masque de Venise? Apparement ça ne saute pas aux yeux, alors je vous propose un petit jeu pour ceux qui me connaissent bien : trouver le ou la Muse de certains, réponse assurée mais je vous laisse le temps de chercher!

Opaline

Dans mes yeux que lis-tu
Toi toujours qui m’étonne
Avec tes rires, tes cris
Imprévisible et drôle ?

Mille facettes brillent en toi
Qui cherche la lumière
Pour inonder d’amour
Les perles de ta vie

Euridice Dante

Aube

L’aube frissonnante et pâle attend l’or du soleil
Dans la neige tournoyante des pétales fragiles
Des roses où le sang rouge se porte en velours


Euridice Dante

Jamais à bout de souffle
pour rattraper le temps
où tu ne penses qu'à
explorer les étoiles.

Comment as-tu compris
qu'il était court et long
ce temps que tu poursuis
avec tant de malice?

Tu tournes et tu cries
à tel point que parfois
ta voix remplit l'espace
presque plus fort qu'un vent

Le vent de la tempête
des fous-rires ou des larmes.
Mais tu es bien trop fort
faut pas confondre toi

Avec un bébé, non toi tu es grand,
et fier de l'être et c'est attendrissant.
Auras-tu un long collier d'instants
pour tous tes "Et comment?"

"Et pourquoi"?
J'espère simplement
que la vie répondra

Euridice Dante

pour un ange

Une mèche comme un flocon
te descend sur les yeux
sur ton visage si délicat
et si souvent sérieux.

Tu as un sourire d'elfe
espiègle prêt à mordre la vie
essaye! ça ne fait pas mal
tu lécheras la pluie

Et le soleil fera des perles
de ton rire c'est promis
N'aie pas peur de grandir...
Mais tu es une enfant?

Alors tu dois courir
danser et recueillir les aubes
sans te soucier de rien
car la vie est un rêve

pour un ange, donc pour toi!


Euridice Dante

Viens!

Viens ! N’aies pas peur, je t’attends tu sais bien,
En douceur et patience pour mieux te respecter.
Prends ton temps si tu veux, tu es indispensable.
Mes bras se feront berceau, et mes mains des caresses.

Dans mon cœur, juste pour toi, un trésor a piller :
Des perles pour ton front, des diamants comme tes yeux,
Des rubis pour baisers, brûlants d’un feu inaltérable,
Que les larmes ne savent pas éteindre, notre amour est plus fort
Et trop fou je te jure, jamais elles ne couleraient…

Viens, mes gestes se feront doux et mes lèvres patientes,
Je ne veux pas t’étouffer, tu es libre, si tu veux, même de t’envoler,
Et je saurai me taire si tu veux du silence, je préfère écouter,
Mais je saurai t’attendre toute une éternité
Comme une source cachée

Une chanson d'amour

Une chanson d’amour qui courre tous les jours
Sur mes lèvres, à ton hymne, à toi, le seul amour
Qui n’ait jamais existé pour moi, à part toi

Une chanson d’amour, qu’on murmure ou qu’on chante
A pleine voix, le cœur fier, embrasé, d’avoir écrit pour toi
Ses paroles et son air, qui n’existe que pour toi

Dans la rue, dans la chambre, face à toi ou très loin,
Je fredonne celle-là, elle ne te lasse pas
Et elle est si vivante que ma voix en tremble parfois

Sur cette chanson d’amour qui te ramène près de moi

Euridice Dante

Si nue

La courbe de tes hanches, la courbe de tes seins,
Que je vole en secret, dont tu restes innocente,
Font vaciller mon cœur, m’étourdissent, m’ensorcellent.
Est-ce ta peau blanche comme la lune que tu maudis parfois ?
La fente de tes yeux où brillent deux perles d’eau, un océan offert,
Que tu plisses comme les chats, m’invitant à m’y perdre …
Tu es la seule, toi ma femme, seule à avoir les lèvres si douces
Que j’y volerais sans fin des baisers sans pareils.
Tu es ma Belle, ma Déesse, chuchotant que l’amour
T’es tellement naturel que tu ne le sais même pas.
Mais saurais-je célébrer ta beauté sans pareille
Quand je te vois si nue….

Euridice Dante

Leurs compagnons

Ils se tiennent droits et les bras grands ouverts
Pour nous serrer quand perlent nos larmes amères
Ils comprennent tout, voient et devancent nos peines
Ils devinent tout et devancent les jours
Qui se dessinent bien avant qu'on comprenne...
Je les salue, oh! Nos compagnons d'armes!
Toujours debout et toujours sur leur garde
Que ferions-nous sans leurs épaules larges
Et leur discours pour apaiser nos peurs.
Braves guerriers merci d'être là et très forts
Pour que nous vacillons moins que les fragiles flammes
Des bougies allumées quand disparaît le jour
Et seront là encore quand l'innommable portera
L'estocade finale et se fendra le cristal
De l'horloge de nos vies.

Euridice Dante

Toi, Sourire-Soleil

Toi, Fée de mon enfance, je te découvre toujours,
Un peu plus forte encore, et pourtant si fragile.
Bijou simple et si beau, feuille d’or en dentelle,
Tu poses sur la vie un regard si réel !
Acharnée tu te bats pour n’y voir que les couleurs du ciel,
Et chaque jour arracher que des sourires-soleil,
Pour les offrir aux autres, à ceux que ton cœur aime.
Tu es fille du printemps , ma Rose, la plus belle,
Où le temps ne laisse aucune trace malgré ses coups de lames,
Les tempêtes de ta vie ont beau secouer ton âme,
Tu gardes dans ton cœur cette force éternelle
Si rare, insoupçonnable chez ce petit bout de femme.
Je t’admire, te chérie et rêve souvent de toi
A qui je voudrais rendre un peu de ce que tu donnes.

Que le bonheur te garde !

Euridicie Dante

Le silence

Le silence m’accompagne dans toute ma journée,
J’entends juste les cris de l’enfant éveillé
Puis les gens qui s’envolent au travail ou ailleurs
Les pas précipités de ceux qui sont moins vifs

Moi j’aime comme une nuit blanche ou la neige
Tous les bruits étouffés qui s’éloignent de moi
Même le bruit des branches secouées par le vent
Des pétales d’un cours de l’eau qui s’en va où il veut

Le silence quand il faut et seulement pour un temps :
Le soir où tu rentres et où ta voix le brise
Comme un froissement d’étoffe car tu sais chuchoter
Là les mots ont leur place et nous les fredonnons

Euridice Dante

Emerveillés

L'enfance dans vos yeux et votre âme
l'enfance dans vos yeux et vos larmes,
dans vos foux-rires cachés,
dans vos rêves debout à y croire , c'est juré!

adulte quel mot terrible qu'il faut vite effacer
pour rendre sa liberté au maître des grands rires
de l'espoir , des chagrins qu'un seul instant désarme,
et rend au temps son temps sans craintes et sans vacarmes

Euridice Dante

Le printemps commence à la mer
là où les roses sont plus rouges
chassant le vent des solitudes.
Perdue dans tes yeux, ma sirène,
Je cède à ta morsure-prière...

Côte à côte nous marchons sérrées,
blotties contre notre bonheur partagé.

Derrière nous des berceaux de sable:
ce sont nos pas qui se rejoignent,

Enfin!

Euridice Dante

Vous lui direz
Que rien n'égalait mon bonheur
Lorsque sa main prenait ma main,
Qu’avec elle l'enfance revenait,
Me donnant envie de chanter, danser,
Que la nuit, blottie dans ses bras,
La tristesse me délaissait.

Vous lui direz
Qu’une miette de temps passée à ses côtés
Valait mille ans de la vie d'un dieu,
Que le chant des anges ne remplacera jamais sa voix
Qu’aucune lumière ne sera jamais aussi douce
Que celle que j'ai vu dans ses yeux.

Vous lui direz de grignoter le soleil de chaque jour
Ce sera un peu de ce que j'aurai voulu lui donner,
Mais que peut offrir une rien du tout,
Une misère aux lèvres closes,
Les mains fermées, les yeux baissés?

Vous lui direz de rire beaucoup,
Au moins autant qu'il y a d'étoiles
Dans un des plus beaux ciels d'été.
Que des choses bien meilleures l'attendent,
Que le bonheur certainement est facile
Pour qui accepte de le trouver

Euridice Dante

à toi qui part



Tu deviens transparent tu sais ?

Je vois bien qu’il est temps pour toi de partir,
Tu vas si loin que je ne peux
Ni te suivre ni te retenir
Et pourtant j’en rêverais

Je ne peux plus vraiment te donner
Plus d’amour que jamais je n’ai donné
Sache que restent ici, ceux qui te chérissent
De tout leur cœur, de toutes leurs forces

Le pays que tu vas explorer en éclaireur
N’efface aucun lien qui nous lie à jamais
C’est juste parce que tu étais trop curieux
Que tu as voulu nous y précéder non ?

Fais nous signe de temps en temps,
Pour nous raconter les chemins qui brillent
Et les fleurs de paix, les sources d’éternité
L’or du cœur qui se s’étend sur les plages

Et je te promets que lorsqu’il sera temps
Un à un nous viendront t’y rejoindre
Pardon si on traîne encore un peu ici
C’est pour mieux goûter aux retrouvailles

Pars, pars et laisse moi ne pas me retourner
Sur tes derniers pas encore ici, pardon,
Je n’ai jamais été très douée
Pour les au revoir….

Mais j’adore l'instant où je te retrouverai !

Euridice Dante

Où sont les mots?

Silence, et mort du rire, les mots ne me viennent pas,
dans ma coquille affreuse je me cache et me tords
pour me recroqueviller, pour que plus rien n'atteigne
l'ombre d'une rose fanée qui retient les virgules
il n'y a plus de soleil, ni d'étoile, ni de lune,
ce n'est même pas le feu qui me glace ou me brûle
c'est le vertige terrible qui fait craquer mes os
comme une collection de maux au lieu de mots
Euridice ne bouge pas, Euridice se tait,
ils reviendront bientôt mais j'attends que me vienne la paix

Euridice Dante

la torture du temps

l'impatience est torture quand on est seule ou pas
chaque jour est mesure du temps qui ne vient pas
la patience parait-il ne s'apprend que pas à pas
moi je reste pourtant sûre que je ne la connais pas

quand il y a une blessure elle ne se ferme pas
seule sous les couvertures je ne le trouve pas
donnez moi la mixture qui sommeil me rendra
pour être un peu plus sûre que ce que j'attends viendra

s'il vous plait

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