Mille pages

Milles pages noircies

et autant dans ma tête
milles mots tordus
par des tonnes de "peut-être"

les braises d'une lettre
d'un sang d'encre noircie


vertiges

Tout à coup tu m'as poussée

au bord de la falaise
et j'ai vu la mer s'écraser
sur les pierres, de tout son sang

Et le mien

retour

j'ai marché longtemps
lourde de pierres pour être plus pesante encore
mais j'ai fini par rentrer, tu vois,
avant la nuit

j'aurai peut-être aimé la pluie

il me faudrait des années-lumières de secondes
pour respirer

ma meilleure ennemie veille,

violence
on cherche ses limites

ivre de colère

quand le silence ne donne de limites à rien ni personne

la colère ne fait pas du bien
se taire pour mieux se faire comprendre
est une arme qui ne blesse que soi

l'enfant intérieur

Mais rire est d'un autre age

sourire est lourd pour moi
dans mes yeux l'indocile
enfant-plume est sali

shame

tous mes "je" sont maudits

la solitude est tant chargée de fines épines

presque invisibles au jour
que soudain l'autre vous crie de regarder vers lui
mais vous êtes trop loin pour pouvoir lui sourire

Articles plus récents Articles plus anciens Accueil

Blogger Template by Blogcrowds