à ma Femme

Soleil de mes jours Perle de mes nuits,
Puis-je rêver devenir….ton Etoile ?

Euridice Dante

Pas à pas

Pas à pas, elle avait pris son temps, la Belle
Pour venir se joindre à nous trois, intriguées par la courbe douce
Où on sentait des coups de pas. Mais comment à 5 ans comprend-t-on
Qu’une nouvelle petite sœur vient à soi ? Elle avait attendu la neige
Mutine, pour commencer à penser à sortir du bain merveilleux où elle était si bien comme ça dans le ventre de Maman et pointer sa frimousse aux frimas
D’un hiver où on ne l’attend pas parce que déjà l’enfance ne rêve
Que de Noël et ne devine vraiment pas qu’un cadeau du ciel nous viendra quelques jours avant, Coquine ! Etait-ce la neige qui te décida ?
Mais c’était chouette parce que comme ça, nous pourrions la tenir dans nos bras
Doucement, oui,oui, je fais attention : un nouveau-né c’est délicat
Et voilà qu’en décembre elle est venue et je crois que ce jour là
Est devenu plus important, alors quoi chaque année la fête avance mais pas à pas
Ce n’est pas Santa Klaus que j’attends chaque année comme ça
Mais c’est de pouvoir encore une fois ce jour te serrer bien fort dans mes bras

Euridice Dante




Toute la beauté d’un sourire


Il aura suffit d’un sourire
Qui vient du fond du cœur
Pour que l’attrape-images
Eternise ton visage,
Claire…

Euridice Dante

Soleil en vérité



On l’oublie trop souvent
Cette simple vérité
L’astre qui éclaire nos jours
Et se cache la nuit
Est en fait une étoile…

Euridice Dante

Mordre le ciel

Déchirer d'un grand coup sa peau de tous les jours
Fuir, malgré ses peurs, vaincre l'immensité
Du néant qui nous donne le pire des vertiges
Entendre battre son coeur ivre de rêves fous
Oublier de penser, courir à perdre haleine
Courir les yeux ouverts
Vivre à n'en plus douter
Vivre à n'y rien comprendre
Et déployer ses ailes...

Euridice Dante

le vase

Penche le vase de tes yeux
je le remplirai de soleil

Euridice Dante

craché

J'ai craché mon amour
au visage de la vie
j'ai craché comme on crie
elle est devenue belle

Euridice Dante

Ses yeux invitent au rêve et je ne peux lui dire...
Elle fixe le lointain pour échapper aux miens
mais c'est parce qu'elle ignore que dans ses yeux
je rêve à la mer et aux cieux, aux lacs sans mirages.
Je suis seule à savoir ce qu'on ne peut lui dire
un mot trop simple et pur pillé par les amants
qui oublient le fragile cristal d'un verbe sans futur.
Dans ses yeux tristes et doux qui percent la lumière
se cachent des mystères comme les chats immobiles
dans leurs pupilles immenses...

Euridice Dante

Poussière

Le soleil m'étouffe
en touchant de son or
ma poussière...

Euridice Dante

Les sept pierres de Silence

La vie que tu me tends
pour desserrer mes lèvres
a la couleur obscure
du miel mêlé au sang
Et je brûle mes veines pour faire taire la violence
du désir qui me prend d'en goûter l'amertume

Dans le miroir maudit
où ma raison chancelle
toutes mes vies parallèles
se tordent sous ton rire

Euridice Dante

Sait-on pourquoi?

Une barque indocile a bravé les secrets
des terribles rochers qui protégeaient ton ile.
Quelqu'un marche on dirait, sur le chemin de feu
où les fleurs oubliées rougissent par surprise.
L'air chargé de haine et de parfum te grise
et caresse tes lèvres de ce sourire doux;
une fièvre soudain comme un oiseau sauvage
allume le brasier de tendresse et de rage
où se cachait ton ile, bercée par le vent bleu.
Sait-on pourquoi la neige brûle quand on la touche?
Et ainsi sont tes yeux...

Euridice Dante

Térence

Quatre notes de piano s'ègrenent sous ta main
et déjà le parfum des fleurs n'est plus le même;
le vol des papillons se mue en danse blanche
et un souffle fragile porte leur insouciance
Que restera-t-il de toi, lorsque demain
l'aube m'aura repris ce que ton piano sème?
Resonnez dans mon coeur, étourdissez mes sens
notes qui glissez encore au moindre mouvement
de tes doigts enchanteurs sur les lèvres du vent...

Euridice Dante

Stère

Aujourd'hui j'ai fais une chose étrange: j'ai lu et regardé des illustrations.
Ca fait mille ans que je n'ai pu arriver à la fin d'un livre ou d'une BD mais
aujourd'hui j'ai lu, vite, du début jusqu'à la fin un livre qui s'appele "Stère"...

Je crois connaître les auteurs, comment ont-ils travaillé, qui a fait les illustrations,
le texte, l'histoire, ensemble ou non? Je ne sais pas.

En tout cas je suis rentrée dans une histoire très étrange, très sérieuseuse, je dirai
"où on marche les yeux fermés pour bien respirer toute la lumière et l'eau qui ne
quittent pas les jours pour nous conduire à une étonnante expèrience"

Voilà il y a des jours où les personnes qu'ont aime nous surprennent encore et toujours et nous ouvre la porte au rêve, quel talent! Ne vous laisser jamais dire que vous n'avez pas un don. Chaque enfant reçoit sur la tête un petit coup de baguette magique puisque dans les yeux des bébés il y a toujours des paillettes

Merci Régis et merci Magali.

La Lionne

La Lionne

Toi fée de mon enfance aurais-je deviné
que face aux coups du sort tu te battes tête baissée?
Toujours plus forte et belle contre vent et marées
sans montrer ton courage trop humble pour dévoiler
la rebelle qui soudain m'apparait immense et acharnée
cachant trop bien sa peine et toujours décidée
à tordre le cou aux vagues qu'il te faut affronter
mais quelle force vas tu à nouveau déployer
telle une licorne-lionne qu'on voudrait protéger ?

Euridice Dante

Adolescence

Adolescence
L'Adolescence
C'est cette enfance meurtrie
d'une douleur adulte

Euridice Dante

Cascade

Cascade

Ton souffle a troublé l'innocence
De l'océan de tes baisers,
Dans une caresse des plus osées
Ton immense désir s'élance
Et la cascade l'éparpille

Euridice Dante

Le bonheur à la place

Souillée par toutes ses larmes
dont elle ne voit plus la fin
elle serre dans ses mains
des pierres noires de sang
soudain comme par miracle
un ange vient jusqu'à elle
la recueille dans ses ailes
comme consolant l'enfant
il lui défait ses liens
délivrant son chagrin
et pose sur ses paupières
des rêves de satin;
d'un baiser sur ses lèvres
il chasse par son souffle
son chagrin et ses doutes
jusqu'au fond de son coeur
pour y mettre en douceur
le bonheur à la place

Euridice Dante

Contre Soi même

Contre soi-même
Haine terrible et impatiente
Contre soi-même, seule, impuissante,
Des larmes jaillissent inconscientes
Lutter le couteau dans la gorge
Ecorchée vive mais consciente
Vivre en lambeaux de corps-âme-haine

Et pourrir

Euridice Dante

Le désert de cristal

L'eau qui coule dans les veines des grottes et des rochers
Ne cherche pas à savoir d'où elle vient et pourquoi?
Et pourquoi? Elle danse et elle revient promenant sa clarté.
Dans les flots elle éclate, des larmes pleines de joie,
Son vacarme bleuté scintille à travers les brindilles;
Penchées sur son tapage les branches de rosiers
Ecorchent leurs épines dans le parfum de l'eau
Et les roseaux fragiles tendent leurs mains glacées
Et griffent de leurs doigts son visage mouillé...

Euridice Dante

Et nous continuerons à nous mentir
à dire qu'on choisit le malheur par fierté
qu'à larmes égales, la vie nous parait belle....

Euridice Dante

Le cri des étoiles

Le cri des étoiles

Reviens à moi, quitte ce lieu;
ici les murs sont trop blancs,
ici les pas sont bien trop lents,
oublions tout: hier, l'accident...
Retrouve tes rêves, ton rire, tes voeux,
mais je t'en prie ouvre les yeux,
écoute moi, reviens à moi
je t'attendrai mille ans, je ne lâcherai pas
Viens, vite, reviens, dans le monde d'ici!
Tu sais, il faut que je te montre
quelque chose à tout prix:
Le cri de des étoiles


Euridice Dante

J'irai plus loin

J'irai plus loin

Je tisserai des étoffes de nacre et de mystères
je poursuivrai la nuit pour un collier d'étoiles
je sculpterai le jour pour t'offrir la lumière
du soir qui descend, rouge sur les vagues d'écume
Pour entendre ta voix je ferai taire le vent;
je dessinerai le sable au visage du temps
de cet amour si fou, si doux, à nous;
les arbres pencheront leurs ombres sur ta peau cèlestine.
Quand je plongerai profond dans l'immense océan
pour y chercher des perles rien que pour toi, ma Belle
tu n'auras plus mal parce que j'irai plus loin
mais pour toi, cette fois-ci, au tréfond de mon âme

Euridice Dante

Euridice

Euridice

C'était ce soir de mai où l'air était léger,
Pour sentir une fleur, pieds nus, je me penchais,
Sur ce serpent caché innocente j'ai marché;
La Mort tout doucement de moi s'est approchée.
Comme pour danser sa main dans la mienne a glissé,
Puis, lentement, dans l'Enfer la Dame d'Ombres m'a menée,
Crois-moi, Orphée! Je prie: je ne l'ai pas fait exprès...
Là où règne la Reine Noire, on vous pare de tourments
Et mille autres tortures: la Haine est un collier
De perles qui vous enfoncent leurs lames de rasoir
Dans la gorge et les Anges de l'Enfer s'abreuvent
De votre sang si neuf qui croit encore aux rêves...

Euridice Dante

Amor

Amor

Son souffle tiède comme une eau pure
Coule en moi et me rafraichit
Sa main tremble sur les coutures
Lorsqu'elle retire mes habits
Elle se promène sur ma chair
Lourde d'un parfum puissant
Et me pénètre comme une terre
Mêle la pluie avec son sang
Elle m'étourdit et m'ensorcelle
Son corps me frôle et me saisit
Elle me maudit et je chancelle
contre ses voiles cramoisis
Elle me retient dans sa chaleur
Je laisse aller tous mes désirs
Le plaisir crie avec douleur
Elle me chérie et me déchire
Sur sa poitrine entre nos âmes
Glisse une lame défendue
Amour aux pétales de flamme
La fleur du péché s'est fendue
Aux creux de son bras je vacille:
Sur sa peau noire de tendresse
L'étincelle dorée d'une faucille
Murmure le nom de ma maitresse...
La Mort.

Euridice Dante

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