Euridice
C'était ce soir de mai où l'air était léger,
Pour sentir une fleur, pieds nus, je me penchais,
Sur ce serpent caché innocente j'ai marché;
La Mort tout doucement de moi s'est approchée.
Comme pour danser sa main dans la mienne a glissé,
Puis, lentement, dans l'Enfer la Dame d'Ombres m'a menée,
Crois-moi, Orphée! Je prie: je ne l'ai pas fait exprès...
Là où règne la Reine Noire, on vous pare de tourments
Et mille autres tortures: la Haine est un collier
De perles qui vous enfoncent leurs lames de rasoir
Dans la gorge et les Anges de l'Enfer s'abreuvent
De votre sang si neuf qui croit encore aux rêves...
Euridice Dante
Libellés : Poemes d'ombre
Article plus récent Article plus ancien Accueil
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Anonyme a dit…
Félicitations!tu as un vrai DON pour l'écriture il faut faire publier un recueil de poèmes,EURIDICE doit etre connue des amateurs !
11 septembre 2007 à 10:14
Unknown a dit…
MERCI!9a me touche pronfondément. Je rougies très fort! à vrai dire je ne peux pas m'empêcher d'écrire, ça vient tout seul, alors...Ce blog est un petit pas vers tous mais je suis peut-être un peu maladroite et j'accepte toute critique constructive
11 septembre 2007 à 15:38