La trace de tes pas

Que le soleil refuse!
Que demain ne vienne pas !
Que la beauté se tue !
Que les aubes aux yeux d’or
S’enfoncent plus bas que terre !
Que les arbres se figent !
Que toutes leurs feuilles se froissent !
Pour que le temps oublie d’effacer le chemin
Et me laisse au moins la trace de tes pas…

Euridice Dante

A la verticale du soleil
Toute cette lumière nie la douleur
Et tue nos ombres

Euridice Dante

Solaire

J’ai cherché à te dire et j’ai perdu mes mots
Je revois ton sourire
Farouche

L’ombre de ton regard rempli d’oiseaux furieux
Et le vent fou de rage perdu dans tes cheveux
Le vent amoureux

Ton histoire est cachée dans l’ambre de ta peau
Si vivante et si femme, c’est un pays sauvage
Aux ombres claires et nues
Une femme solaire

Euridice Dante

Viking

Sous une mèche blonde au coup d’œil d’acier
Prompt à saisir le mal de ses compagnons d’armes
Il leur tend son épaule comme on verse le vin lourd
Des nuits patientes et douces qui recueillent les secrets.

Le Vent reprend soudain et conduit vers l’aurore
Du guerrier au front d’Or

Euridice Dante

Se mettre à nu

C'est étrange car avec le labyrinthe de mots je sais que chacun s'approprie chaque poeme comme le sien, unique et inconcevable pour d'autres, vous voudriez peut-être parfois corriger une rime, une phrase ou modifier la petite chanson qui parfois nait derrière. Je vous les donne, à peine écrits ils ne sont déjà plus à moi...mais cette étrange sensation de se mettre à nu est parfois effrayante et je comprends ceux qui écrivent dans le secret de leurs carnets et ne les donnent jamais à lire... Je ne sais pas pourquoi je mets l'encre à mes mots, comme pour offrir à des papillons leur premier vol.

La soie et le pain de ta chair

Baisers de feu brûlants comme neige
Je crois dévorer le soleil de
Ton corps fragile, offert et nu,
Sous le drap qui nous masque à peine.

Je cherche ton regard vert
Avide, assoiffée, affolée de toi,
Ta hanche, ton ventre, tes seins dressés,

Un obscur vertige nous transporte
Pour un voyage sans détour
Vers le triangle de l'amour,

Et nous conduit à la fontaine
Du plaisir inouï sans égal
Je t'aime sans raison ni partage,

Ma main te caresse et te prend,
Je me délecte sans fin aucune
De la soie et du pain de ta chair...

Euridice Dante

Pas d'opium pour les Braves

Ils avancent serrés face à l'étrange combat
qui refuse les larmes et n'offre rien en échange
sinon quelques rayons d'un soleil de trève
mais l'espoir n'a jamais plus goût de l'insouciance.

Comme il est beau le Lion dressé vers l'adversaire:
il se bat en vrai Roi, premier devant ses troupes;
téméraire parfois, nourrit par ses victoires,
il va vers la dernière le courage en personne.

Sa Lionne à ses côtés ne démèrite pas
si forte face à la nuit qui a tué son sommeil;
elle guette, elle épie la moindre faiblesse et frappe,
insoupçonnable, forte, Reine d'entre toutes les reines.

O fascinante éclipse où la lumière gagne
je t'en prie viens vite nourrir de rêves, de rires
leurs lèvres asséchées et leur donner la Paix

Pas d'opium pour ces Braves qui luttent loyalement
mais un lien qui les porte vers l'avenir plus clèment:
ils sont deux, je les veux, je les crois invinscibles

Qu'un tel amour intense les mène enfin
à l'Eau de la Sérenité

Euridice Dante

L'Homme qui rêve (I)

Ses paroles en moi tracent toujours un sillon
comme celui d'une chanson à laquelle on veut croire;
c'est les yeux grands ouverts qu'il affronte la vie
sage ou fou il choisit qu'il n'a plus rien à perdre
et fonce tête baissée dans son fleuve d'espoirs
tel une marionnette qui sait que chaque jour
ne tient qu'à quelques fils que manie le hasard

L'Homme qui rêve (II) - Sa compagne

Elle marche dans ses pas et défie le destin
petit elfe au grand coeur elle puise tout son courage
dans son amour pour lui, en s'oubliant parfois;
Elle danse sur sa musique et partage ses rêves
ange au sourire brillant à faire pâlir l'étoile
qui guide leur chemin d'affamés de la vie...

Euridice Dante

Retenir le soleil

Quand tous ces gens vous parlent de décrocher la lune
je voudrais leur crier qu'à moi il me faudrait
un peu de magie noire ou blanche je ne sais pas
mais je préfèrerais pouvoir l'autre astre pouvoir saisir:
retenir le soleil à m'en brûler les doigts
pour arrêter le temps sur les heures faciles
les minutes éternelles où simplement on sent
son coeur s'arrêter de battre parce qu'on est enfin
heureux

Euridice Dante

L'univers est immense

Voir la rose s'étioler
et l'étoile s'eteindre
l'univers là, immense,
du seul noir habité

Ne plus croire à demain
quand la neige viendra
poser ses mains glacées
sur nos joues si salées

Debout face au néant
au moindre souffle trembler
se perdre chaque instant
quand l'espoir qui restait
lentement nous a quitté
car ses yeux sont fermés

à jamais

Euridice Dante

Magali tout à coup cherche à découvrir qui est qui dans mes portraits, attendez un peu c'est dur de libeller des centaines d'archives mais ça va venir. Je donnerai une réponse personnelle via email à tout/e chercheur/euse pour ne pas dévoiler au grand jour les fragiles étoffes qui recouvrent les visages dans mes portraits..

Des certitudes

A force de m'arracher les mains
en tâtant les parois si muettes
du labyrinthe infernal et glacé
où j'erre depuis plus de seize ans

le noir devant, le noir derrière
depuis que c'est éteint le jour
quand les torches sont mortes sans pouvoir me dire
si il avait une fin à ces couloirs maudits

ah solitude et désespoir, qui le sait à part moi?
On étouffe parfois par crainte de rencontrer l'impasse
je ne peux vivre encore sans savoir si plus loin
je trouverais de l'eau, je trouverais la lumière

et les blocs de pierres que je heurte font mal
je traîne ma collection de ce corps recouvert
de ces bleus, de ce sang et peut-être de larmes
les yeux creux par tant d'épuisement

pour avancer encore,
rester vivante un peu

je veux des certitudes....

marine

Mes poumons hurlent en se remplissant d'eau,
le sel colle à mes lèvres comme un baiser d'amant
ma mémoire se mêle aux algues cheveux verts
ai-je sauté, fus-je poussée je ne saurai jamais

je flotte
mais c'est trop tard

Escale

Sur la route tordue aux pierres blanches et grises
mon pied nu saigne un peu mais je marche sans fin,
je cherche peut-être le haut de l'invincible montagne
je regarde derrière moi sans croire au chemin parcouru

la pente est dure et laide et mon sac très lourd
le soleil mortel darde la poussière trop claire
les buissons griffent un peu, les serpents me surveillent
il parait que chacun à son chemin à faire

la pluie, le fracas fou d'un orage en colère,
le ciel si bleu et dur qui perce le regard
faut-il penser vraiment à chaque instant qui doute
d'une possible fin de cette montée ardue?

Une fleur, un caillou, un papillon soudain
et alors simplement je bois à cette escale...

Viens!

quitte ce lieu sans avenir
du monde des esclaves "au travail"
et j'arrêterai le temps
celui qui distille ses minutes mortelles
qui te séparent de nous
qui te séparent de moi
la parenthèse spatiale figera les étoiles
où la course des astres est torture pour nous
je te rendrai seulement des secondes magiques
où tu pourras dormir , mes yeux sur tes paupières
et je danserai doucement au chant de ton sommeil...

aujourd'hui colère

Aaaaargh!C 'est de la bouse de vache ce que j'écris et ça m'énerve tout rouge. Je suis déçue et en colère contre moi comme si je n'avais jamais rien fait de beau et que c'est même de pire en pire. Saleté d'Euridice, tu ferais mieux de la casser ta plume, stupida. (je l'écris comme ça vient et aujourd'hui c'est très colère)
bon j'efface pas tout parce que y a pas de gomme dans les blogs mais je comprends que ce blog reste muet: c'est ce qu'il a de mieux à faire!!! grrr....

sa liberté

abandonner sa liberté et la laisser partir
puis passer une vie entière
à la chercher
toujours sans rien comprendre

Il y a une place pour les gens comme nous dans ce monde,
parait-il
moi je crois que si c'est vai c'est
en rejoignant l'ombre...
vivre caché c'est déjà vivre un peu...

orage

Le goût de la peur c'est celui
du sang dans la bouche
à force de se mordre la langue
terrorisé

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