Impardonnable et vile,
les poings offerts à toutes les lassitudes,
humiliée par trop de joie sombre
les dents sérrées sur tous mes cris
Je sens monter une sourde haine
qui peu a peu déchire mon âme
sous les coups têtus de mon coeur
aigu comme un morceau de verre.
Plus tard, lorsque la nuit se lèvera,
royale dans son linceul d'ombre trop noir
psalmodiant des chants inconnus
par ceux qui ignorent la douleur
il faudra laisser monter les larmes,
pour laver la boue assassine,
figée dans les prières rouges
et mendier sa part de bonheur
Libellés : Poemes d'ombre
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euridice a dit…
je feuillete mes anciens carnets et je retrouve des mots oubliés comme ceux qui s'effacent avec le temps..
31 octobre 2009 à 09:09