Caresser ses brisures
pour connaitre les larmes
mon coeur est fatigué
de toutes ces fractures
comme un vaisseau blessé
par autant de naufrages
les plaies ne se referment
jamais vraiment malgré leur âge
Mais on joue des cassures
parchemin de nos âmes
et on se tourne pour voir
l'aube mettre sur nos blessures
son or rouge
Libellés : Poemes d'or
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Val a dit…
tres beau poeme!
7 octobre 2009 à 08:47
Manny a dit…
Tu as raison.
On se leve,
On se casse parce qu'on etait naifs de croire qu'on pouvait se tenir debout,
Et l'on meurt.
Autant dire que l'or rouge a interet a valoir un Petrus 1978.
Mais il est la, l'or rouge. Parfois il est suffisant. Parfois il nous revele suffisant.
En prendre un peu alors. Juste assez.
Regarder les blessures et se fendre la poire.
Merci.
Courage.
14 octobre 2009 à 23:52
euridice a dit…
bonjour Manny, un Petrus 1978, tu connais tes classiques, contente que ce oème t'ai tuchée, prends soin de toi et courage, très bon courage à toi
15 octobre 2009 à 08:26
Manny a dit…
Je connais peut-etre mes classiques mais je ne suis pas pres d'avoir les moyens de me les offrir. Soupir...
Ceci dit y'a des choses sympas a decouvrir aussi autour du Ventoux en vignobles... la encore, je renouvelle l'invitation...
16 octobre 2009 à 13:37
euridice a dit…
Manny,
boit,
boit lentement,
jusqu'à la lie
le nectar gorgé d'or,
le Beaumes de Venise,
enfant je me berçais déjà
de cette liqueur sucrée,
ce n'est pas hors de prix
mais c'est un bon sérum!
16 octobre 2009 à 14:57