Impardonnable et vile,
les poings offerts à toutes les lassitudes,
humiliée par trop de joie sombre
les dents sérrées sur tous mes cris
Je sens monter une sourde haine
qui peu a peu déchire mon âme
sous les coups têtus de mon coeur
aigu comme un morceau de verre.
Plus tard, lorsque la nuit se lèvera,
royale dans son linceul d'ombre trop noir
psalmodiant des chants inconnus
par ceux qui ignorent la douleur
il faudra laisser monter les larmes,
pour laver la boue assassine,
figée dans les prières rouges
et mendier sa part de bonheur
Libellés : Poemes d'ombre
From dream to dream
and pain to pain
sailing without any hope or faith
no isle, no star, no snow
to come and cover all the sea
so blue under the unlimited night
Brother! give me your knife, I pray
Fate is tired and mairmaids lie.
Let me draw our last life's line
in my palm and yours also
then no star will survived
from wind kissing the waves...
Libellés : Poemes d'ombre
Un vieux gilet que je t'empruntais souvent,
il n'avait plus de forme mais il faisait partie de toi.
Je ne l'ai pas retrouvé, seule sa mémoire me marque
Libellés : Poemes d'ombre
mortellement blessé par le simple fait de naitre
larmes, sourires et cris nous poussent quand même à
vivre
Libellés : Maximes
Soleil de novembre
...Et l'on se chauffe aux soleils de novembre
C'est-à-dire que l'on ne se chauffe pas,
On met des bûches, mais le bois vert est tendre
Même si on y joint nos mains, même si on y met nos pas,
Et l'allumette qui ne prendrait qu'un instant
A nous faire disparaître en volute de soufre
L'allumette même s'éteint, l'obscurité s'étend
La cire à bout de nos phalanges pour combler le gouffre.
22 octobre 2009 23:11, écrit par Manny
Libellés : autres auteurs
il faudra bien qu'il se lève
un jour
pour que je boive un verre
un jour
de soleil à la glace pillée
Libellés : Poemes d'ombre
Je l'ai perdue ma place dans son ombre
je ne suis plus que vent qui s'accroche à mes larmes
Libellés : Poemes d'ombre
Soleil reviendras-tu? Je me sens toute hiver
J'aimais les pluies perdues des pétales des arbres...
hier
Libellés : Poemes d'ombre
Comme il est long ce cri
quand sur le roc s'écrase
ma bouteille à la mer
Libellés : Poemes d'ombre
Arracher de sa glaise les tessons de son âme
le sang ne se voit pas: il se mêle à l'argile
arracher à mains nues sans comprendre qu'on a mal
quand coupent et transpercent les brides de sa vie
le seul espoir reste toutes ces paroles nues
qui blessent le passé avant qu'il soit trop tard
et ré-écrire l'histoire
Libellés : Poemes d'ombre
Soudain comme par folie tu saisis tes pinceaux,
dans le grand bouillonnement du corps pris par l'esprit
c'est ici, c'est maintenant! Obeis c'est urgent!
tu dois mettre en couleur parce qu'il n'y a pas de mots
des grands traits jetés là sur cette toile qui attend
du noir et du rouge sang
Libellés : Poemes d'or
Oiseaux! Je vous confie mon âme
il faudra chanter fort et la porter au ciel
je pars pour une course folle mais qui en vaut la peine
je vais vers notre étoile, voilà, le jour s'amène
car je veux, il est temps, courir à perdre haleine
courir à devenir folle, courir: mon but est trop réel,
courir , vous comprenez, courir, courir, courir
pour atteindre le soleil
Libellés : Poemes d'or
il y a des cages en verre
dont on sent trop les murs
à voir les autres dehors
mais fuir nous terrorise
j'y suis restée 20 ans
Libellés : Poemes d'ombre
si c'est pour être libre,
au coeur de sa terreur
il faut fermer les yeux
et vite ouvrir ses ailes
Ce n'est pas une erreur
Libellés : Poemes d'or
si faciles
à écorcher
naître?
moi aussi
je hurlerai
Libellés : Poemes d'ombre
Le soleil aveugle même les yeux fermés
Quelque chose se fend et se craquelle
C'est épouvantable, sentir son dos se fendre
parce que la lumière peut entrer
On pleure même les yeux fermés
Libellés : Poemes d'ombre
ça fait toujours un petit mal à l'intèrieur
quelle est cette glace qui ronge la grotte?
Les cristaux arrachent la peau
je décide pourtant d'avancer
ça se fissure mais si il y a un dehors...
saurais-je m'envoler?
Libellés : Poemes d'ombre
La nuit, sans bruit, pieds nus dans la neige
les flocons enchantent la magie de leurs ailes
en quête d'arbres tordus pour s'y cacher
elles avancent les elfes noires
Qui sait ce qui se passe dans les forêts
une fois le soleil endormi?
Les biches les regardent et pleurent,
les corbeaux restent muets,
les dames blanches aussi
une source glacée chantonne doucement
pour bercer leur sommeil
pas d'aube avant des sciècles
c'est tout ce qu'elles espèrent
Libellés : Poemes d'ombre
Caresser ses brisures
pour connaitre les larmes
mon coeur est fatigué
de toutes ces fractures
comme un vaisseau blessé
par autant de naufrages
les plaies ne se referment
jamais vraiment malgré leur âge
Mais on joue des cassures
parchemin de nos âmes
et on se tourne pour voir
l'aube mettre sur nos blessures
son or rouge
Libellés : Poemes d'or
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