C'est un petit soleil qu'on respire jusqu'au bout
qui vous éclate entre les côtes, ruissele en cognant sur vos dents
et délie l'âme sans résonner trop fort
sur vos fractures,
ou presque
un chuchotur
pour m'aider
à apprivoiser
ta féroce tendresse
Renoncer à la fête
reconaitre la défaite
s'abandonner
aux chimies plus expertes
revenir au silence?
Bambou,
Bambou,
Bambou,
ton silence fait mal, tu sais?
à l'ombre de ton homme,
de tes ennemis,
dressant des barrages immenses contre l'ocèan sale de la vie
que l'or fin vienne recouvrir tes berges,
offrant une plage à ton corps bien trop mince
pour te blottir contre la paix
jusqu'à ce que le bonheur revienne
solitaire, l'exil
souffrance sur deux rives
entre, le fleuve du silence
où s'abiment nos rêves identiques
Refusons que la nuit s'éloigne,
tournant la page offerte au jour
car ce matin devrait alors
laisser nos tourments sans repos
Les cordes sont à terre,
la cave est sèche, va comprendre,
la vie est revenue, plus forte
Ces étoiles qu'il faut lire dans la vieille peau de l'ordinaire
doivent naître à ton souffle en fous-rire
Enfant qui cache tes rêves, tes blessures sous ton voile,
ne soit pas heurtée par mamain qui te tend,
les premiers fragments de la langue de ce no-pays qui est le mien,
s'ils deviennent tiens, ils ne seront plus amers,
car ils seront remplis de ta force
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