je ne t'aime pas plus quand tu es malade,
je ne t'aime pas moins,
je t'aime, c'est éternel,
c'est ma respiration,
si l'amour était magicien
il effacerait ta tristesse
je te demande presque rien:
si tu pars d'abord
arranges-toi pour m'attendre quelque part
où je pourrais te retrouver, forcément
ma Bambou
Deux fois vingt ans pour devenir sereine,
apprendre la patience, forcément
et juger du grave et du reste
je suppose qu'on sourit mieux à la vie
muni de quelques rides
j'ai le cerveau qui moisit
Libellés : humour
il y a ceux qui se perdent dans les livres
et ceux qui se noient dans les jeux,
leur adolescence est la même
je vx répéter ton nom à l'infin
et qu'à chaque fois tu répondes
que le temps nous mène à demain
et toujours nous serions réunies
la patience existe entre chats
même si tout semble injuste
face à ta douleur indiscible
les yeux que tu ouvres sur ton mal
je retiens mon souffle par des larmes
et mon coeur saigne d' impuissance
tu es si petite, si chétive,
dépossédée de tout ce qui te rendait
si délicieusement exaspérante
redeviens mon insupportable
si touchante
touchée
à la dérive
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