tu dormirais soudain, comme un oiseau de proie
perdu dans ses pensées de sombre charognard,
j'ai trop mal de voir ma charogne debout,
puisque derrière y cogne l'odeur d'un sang pourri
tous les "tu" sont hostiles,
les "je" sont apparences,
que c'est dur de survivre
dans un pays où "nous" n'existe déjà plus.
détacher un à un tous les barreaux de vent,
piétiner à sang nu le temps qu'on a perdu
mourir dans les draps bleus d'une vie infidèle
et repartir
on ne craint pas la mort on pleure sur sa souffrance
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