La soie et le pain de ta chair
 Baisers de feu brûlants comme neige
 Je crois dévorer le soleil de
 Ton corps fragile, offert et nu,
 Sous le drap qui nous masque à peine.
 Je cherche ton regard vert
 Avide, assoiffée, affolée de toi,
 Ta hanche, ton ventre, tes seins dressés,
 Un obscur vertige nous transporte
 Pour un voyage sans détour
 Vers le triangle de l'amour,
 Et nous conduit à la fontaine
 Du plaisir inouï sans égal
 Je t'aime sans raison ni partage,
 Ma main te caresse et te prend,
 Je me délecte sans fin aucune
 De la soie et du pain de ta chair...
Euridice Dante
Libellés : Poemes d'or
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